Google, ce sont plusieurs milliards de pages indexées, des fermes de serveurs et un algorithme jusque là inégalé permettant au moteur de recherche de classer les sites Internet en fonction de leur popularité (principe du Pagerank).

Ici la popularité d’un site A est calculée en fonction du nombre de sites qui redirigent vers lui. Plus les sites redirigeant vers le site A sont bien « notés » par Google, plus le poids de leur redirection est important.
En clair, plus l’on a de sites «  de qualité » qui redirigent vers son site, plus l’on a de chance d’être bien positionné « naturellement » par Google.

 

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Facebook, ce sont 500 millions d’utilisateurs et un concept, celui d’intégrer à tout un ensemble de sites web le bouton « J’aime » / « Je recommande » (voir un exemple à la fin de cet article, n’hésitez pas d’ailleurs à cliquer dessus !) augmentant ainsi nettement sa sphère de trafic. Plus besoin d’algorithme, les internautes font le reste. Ainsi, le classement des sites peut être effectué en fonction de la popularité de ces derniers (addition du nombre de clics sur le bouton « J’aime »).

 

L’algorithme vs le l’humain, liens entre sites vs liens entre internautes, Google vs Facebook. Voici la prochaine guerre qui se déroulera sur le web et un acteur de poids pourrait bien venir compromettre l’expansion de Google (+23% de CA sur 1 an) : Microsoft.

 

En annonçant en octobre 2007 l’achat de 1.6% de Facebook pour 240 millions de dollars (valorisant à l’époque Facebook à 15 milliards de dollars) Microsoft est devenu un partenaire privilégié du célèbre réseau social.
Ainsi, le moteur de recherche estampillé Microsoft, Bing, a annoncé hier une prochaine fonctionnalité : l’intégration d’un module Facebook indiquant les recommandations de ses amis aux résultats des recherches effectuées. De plus, en fonction de la pertinence des résultats obtenus, le module Facebook apparaîtra plus ou moins haut dans la page des résultats.

 

 

Le danger pour Google est de se faire dépasser par ce type de recherche (on peut en effet préférer l’avis d’un ami à propos d’un film que l’avis de critiques cinématographiques avec qui l’on n’a pas d’affinité). Ainsi, le géant de Moutain View, tenu pour l’instant à l’écart des discussions & accords entre Microsoft et Facebook tente d’intégrer depuis quelques mois/années des fonctionnalités sociales à sa myriade de services. L’objectif : être témoin non plus des liens tissés entre les milliards de sites web mais des liens personnels qui unissent les internautes : Orkut, Google Buzz, Google Wave… Des offres qui n’ont pas connu le succès espéré.

Des rumeurs sont apparues en juin dernier concernant Google Me, un réseau social signé Google. Eric Schmidt, PDG du groupe a néanmoins commenté cette rumeur en septembre dernier en indiquant qu’il ne s’agissait non pas d’un réseau social mais d’une « couche sociale ». Cette « couche sociale », même si l’on n’en sait à peu près rien, devrait avoir pour objectif de collecter les liens entre les internautes pour in fine proposer des résultats issus de ces liens. Depuis peu, Google propose via Google Dashboard une nouvelle section «Réseau social et contenu associé» où l’on peut consulter son « Cercle de contacts».
La Bataille ne fait que commencer…

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