Un p’tit bad buzz tourne actuellement sur le net qui met en scène deux internautes : un premier qui a souhaité trouver de l’aide (payante) sur le net via Twitter lors d’un contrôle de connaissances et un second qui l’a dénoncé parce que l’étudiant n’a pas souhaité céder à son chantage (il voulait lui soutirer 300 euros pour ne pas le dénoncer à son école). Mise à part le fait que cette “affaire” reste d’un excellent niveau parce que l’on y parle de trois thèmes éternels : la triche, la délation et le chantage, on peut se demander comment vont se dérouler les examens dans un proche avenir. Parce que tout le monde sait que les jeunes ont une imagination débordante afin d’éviter d’apprendre des pages entières tout en visant une bonne note (leur intelligence se mesure peut être dans les moyens mis en œuvre pour ne pas apprendre, mais cela relève d’un autre débat, passons). Lorsque j’étais au lycée, toute cette technologie n’existait pas et les étudiants se contentaient d’anti-sèches papiers cachées dans leurs poches et mises entre leurs jambes pendant le contrôle (ou sous une feuille de brouillon… ceux qui se reconnaissent, levez la main). Mais il doit être bien loin le temps de ces anti-sèches papiers. Maintenant, avec l’heure d’Internet, de Twitter, des téléphones mobiles et tout et tout, ce n’est plus du papier que l’on va cacher entre ses jambes  mais probablement un téléphone portable qui donnera les éléments des bonnes réponses. Exemple concret : nous sommes en juin 2010, les sujets de philo sont connus à 8h00 précise, un internaute au fond de la salle profite d’un peu d’inattention de la part d’un des surveillants et publie les sujets sur Twitter à 8h00, 1 seconde. Une fois cette opération menée, d’autres internautes (qui ne sont pas en salles d’examens) pourront publier des éléments de réponses lisibles sur un écran dissimulé. Nous friserons alors les 100% de réussite au Bac.

About Cédric Bellenger

Curious since 1980.
cedricbellenger@gmail.com
fr.linkedin.com/in/cedricbellenger