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Jean-Bernad Lévy, président du directoire du groupe Vivendi a indiqué hier à Cannes lors du |
Midem, ne pas avoir l’intention de se séparer de sa maison de disques Universal Music. Il reconnaît que l’industrie du disque connaît actuellement une phase de transition liée à l’Internet et à la téléphonie mobile (le chiffre d’affaires de l’industrie musicale a chuté de 10% en 2007) mais croit également qu’il y a aura un marché pour les produits « physiques » tels que les CD pendant encore un grand nombre d’années parallèlement à la forte croissance de la musique numérique (40% en 2007)
« Si nous avons la bonne politique de création, et si nous comprenons bien la technologie et bien le consommateur, alors (…) le numérique va continuer à se développer avec beaucoup de succès« , a précisé Jean-Bernard Lévy. « C’est une transition vers un modèle très diversifié, où les CD joueront encore un rôle. Je ne pense pas que ce soit tout noir ou tout blanc », a-t-il déclaré.
« Je pense qu’aujourd’hui, il y a une exagération dans le secteur. Naturellement, cela ne va pas si bien, mais, regardez-nous, notre chiffre d’affaires est stable, une bonne marge à deux chiffres. Ce n’est pas aussi sombre que ce que décrivent beaucoup de gens« , a-t-il ajouté. | ![]() |
Jean-Bernard Levy a également déclaré qu’Universal Music testait actuellement des modèles de téléchargement de musique dénoués de protection DRM mais que la politique du groupe y était toujours très attachée. (La major a commencé à distribuer une petite partie de son catalogue sans protection en août dernier). « Nous ne souhaitons pas faire plus de commentaires à ce niveau, nous sommes actuellement en train d’analyser le marché et nous prendrons nos décisions en temps voulu » a-t-il ajouté. Au sujet de l’interoperabilité (possibilité d’écouter un titre sur n’importe quel support), le président du directoire a simplement déclaré « espérer avoir plus d’interopérabilité dans le futur« .